Persistance de la vision : ces tableaux qu’on finit par écrire…

 

Enfin, quatre ans après le début du voyage, le second tome du diptyque Cinqueterre est achevé, révisé (une douzaine de fois 🙄), verrouillé dans les moindres détails… bref, prêt à être livré aux lecteurs. Et je me sens plus vidée qu’heureuse, pour l’instant. Le livre s’en va sans moi et désormais il appartiendra à d’autres…

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas ?(René Char)

Je n’ai qu’une envie, en fait, c’est de retourner à mon roman en cours, le premier “Satellite de Cinqueterre“, qui se passe dans le même univers, mais peut être abordé indépendamment. Ce qui sera bientôt possible, quand j’en aurais fini avec les opérations de lancement. Mais en attendant, j’ai réalisé quelque chose d’étrange, au cours des relectures… Plusieurs fois, vers la fin du second tome, où se déploie une fantasmagorie singulière, j’écrivais en m’inspirant directement de mes souvenirs de peintures classiques. Des sentiments qu’elles me laissaient, à distance.

J’ai trouvé amusant de mettre en parallèle ici leurs images et les extraits des Miroirs d’Olvida qui correspondent. J’ai bien sûr eu nombre d’autres sources d’inspiration, mais celles-ci me tiennent particulièrement à cœur.

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