Le syndrome de la page blanche expliqué par Stephen King

Retour sur ce blog. Comme je l’ai précisé au départ, je le mets à jour sans pression. Et surtout pas lorsque je n’ai rien d’original à raconter, juste pour créer du mouvement et attirer le chaland. L’écriture m’occupe entièrement, en ce moment, tout ce qui papillonne autour devra attendre. Le tome II de Cinqueterre prend à peu près toute la place dans mon esprit. Jusqu’à l’été, probablement (ensuite, pendant qu’il reposera au frais, on reverra la couverture et le mode de diffusion du tome I, voilà pour le planning).

Bref. En fait, si je publie ce billet aujourd’hui, c’est simplement parce qu’une de mes anecdotes préférées gisait par cinq cents mètres de fond dans la partie privée d’un forum, alors qu’elle pourrait servir à beaucoup. C’est une leçon de Stephen King, qu’il partage dans son livre “Écriture : Mémoires d’un métier“. En incorrigible prolifique, il en fait dix pages avec de multiples détours, mais le cœur de l’affaire vaut vraiment le coup d’être dégagé – et bien compris.

Je signale au passage que je voue une admiration sans bornes au monsieur en question, même s’il m’est arrivé de ne plus pouvoir le lire pendant quelques années, tellement un de ses bouquins m’avait terrorisée (*). Parce qu’il a poussé au maximum l’art de la simplicité. Chez lui, tout, absolument tout, est mis au service du récit.

Voici son expérience du syndrome de la page blanche, ce croquemitaine qui hante tous les auteurs. Et la substantifique moelle qu’il en a retirée.

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